Cette fresque a été réalisée en mai 2019 par l’artiste Alexis Corrand dans le cadre du 450^e anniversaire de la mort du peintre Pieter Bruegel. Regroupées dans un parcours nommé « Parcours Bruegel », 10 propositions de fresques ont vu le jour dans les Marolles. Chaque artiste avait pour mission de réinterpréter une œuvre du maître flamand.

Cette fresque est inspirée de l’œuvre « L’Âne à l’école, Pieter Brueghel l’Ancien, 1557, gravure, 23,4 x 30,3 cm, Staatliche Museen zu Berlin, Allemagne ».

Alexis Corrand à propos de son œuvre :  « J’ai choisi de reprendre « L’Âne l’école » qui représente un instituteur au milieu d’une classe passablement agitée. La référence m’a plu par son côté humoristique. J’ai voulu, au départ, reprendre le côté désordonné avec tous les enfants. Par la suite, j’ai préféré me concentrer sur l’aspect le plus loufoque et emblématique de l’œuvre de référence, à savoir l’âne que l’on peut apercevoir sortant d’une fenêtre. J’ai fait ce choix en partie à cause de la dimension du mur et de son emplacement, qui méritait selon moi un élément fort et bien visible, plutôt que de perdre les passant·e·s dans une composition trop chargée. Par ailleurs je n’ai pas voulu reprendre certains éléments de l’œuvre de départ qui me paraissaient douteux pour le regard du passant, comme l’instituteur donnant une fessée à un enfant. Je peux ainsi me concentrer sur cet élément central et y apporter un soin du détail approprié. Afin d’encadrer et de mettre en valeur mon travail je vais placer mon âne dans une fausse perspective en simulant des arrêtes de mur, sur le mur de fond, de sorte que l’on puisse avoir l’impression que l’âne sorte du mur. »