Bruce Clarke

Bruce Clarke voit le jour à Londres en 1959. Ses parents ayant vécu en Afrique du Sud, il a, dès son plus jeune âge, un attachement à ce pays et plus largement à ce continent. Après des études aux Beaux-Arts de l’université de Leeds en Grande-Bretagne, il déménage à Paris.
Son travail plastique traite de l’histoire contemporaine, de l’écriture et de la transmission de cette histoire. Il souhaite que sa peinture stimule une réflexion sur le monde contemporain et la représentation qu’on s’en fait. Fortement engagé politiquement, il intègre son combat dans sa recherche plastique.
Artiste aux multiples talents, Bruce Clarke est plasticien mais aussi photographe. Son art traite des thèmes de l’esclavagisme, du colonialisme et de la mondialisation. Il voit dans l’art un moyen privilégié de s’exprimer et d’informer, de porter un regard sur le monde qui nous entoure. Il se place en dehors d’un art complaisant et décoratif, car pour lui, il ne suffit pas simplement de se faire une place dans la société, il faut également s’efforcer de peser sur le cours de l’histoire.
Bruce devient dès son arrivée à Paris l’un des principaux acteurs de la mobilisation de l’opinion publique française contre le régime de séparation raciale en Afrique du Sud et devient une figure importante du mouvement anti Apartheid sur le territoire français/dans l’hexagone/en France. Proche de la communauté rwandaise vivant en Europe, Bruce Clarke part effectuer un reportage photographique quelques semaines après le génocide des Tutsi au Rwanda, qui a lieu en 1994, au moment où Nelson Mandela accède au pouvoir en Afrique du Sud. Plus tard, à la demande de rescapés du génocide, il entreprend dès les années 2000, sur le site d’un massacre proche de Kigali, « Le Jardin de la Mémoire», un mémorial en forme d’installation monumentale, soutenu par la société civile, les institutions rwandaises et l’UNESCO.
Son travail est souvent exposé en galeries en Europe et il a participé à de nombreuses expositions et biennales en Afrique et ailleurs dans le monde.